Family & You, Family Office en France et en Belgique, spécialiste (entre autres) des personnes isolées au premier rang desquelles figurent les femmes seules, se révolte.
Qu’elles soient chefs d’entreprise, professions libérales, enseignantes, veuves, divorcées ou seules par choix, les femmes ont évidemment le besoin de se faire conseiller correctement dans leurs affaires financières en toute confiance, honnêteté et impartialité.
Combien de fois pourtant, avons-nous rencontré des femmes qui subissaient la vente de produits par leurs conseillers bancaires ou financiers sans vraiment comprendre le sous-jacent ni les conséquences de ce qui leur était vendu, … bien sûr, sous couvert de conseils.
La réglementation actuelle et à venir est-elle de nature à les protéger véritablement ? Je n’en suis pas persuadée. La réglementation qui impose de nouveaux documents, de nouvelles procédures va in fine plus protéger les intermédiaires dans leur acte de vente que la compréhension des clients finaux. Chacun le sait : « trop d’information tue l’information ».
Et pourtant ces personnes seules ont un grand besoin de pédagogie, d’être en confiance pour se consacrer, et ce en général à titre bénévole, à d’autres centres d’intérêts que la seule finance, très utiles pour la société : la famille, les jeunes générations, les personnes dans le besoin … cette disponibilité des femmes ne mérite-t-elle pas qu’elles soient non seulement respectées, mais même choyées et s’il le faut, protégées ?
Transformer un prétendu conseil financier en un produit bancaire, vendu sans suivi comme simple produit de consommation, au lieu de créer une vraie relation de confiance, de conseils à long terme, c’est contre nature, car les femmes font plus facilement confiance et par fierté ou ignorance devant tous les termes techniques anglo-saxons n’osent pas toujours dire « je n’ai pas compris la structure du produit » devenant ainsi des proies faciles.
On ne peut sans doute que le déplorer, mais la réalité est là : l’abus n’est pas rare, et notre pratique conduit à le constater beaucoup trop fréquemment.
Protégeons donc toutes ces personnes seules contre les dérives de toute nature, (y compris des excès de réglementation) et surtout aimons-les ! Soyons fiers de leur consacrer tout le temps nécessaire à leurs projets.
On ne peut sans doute que le déplorer, mais la réalité est là : l’abus n’est pas rare, et notre pratique conduit à le constater beaucoup trop fréquemment.
Protégeons donc toutes ces personnes seules contre les dérives de toute nature, (y compris des excès de réglementation) et surtout aimons-les ! Soyons fiers de leur consacrer tout le temps nécessaire à leurs projets.